Un enjeu qui dépasse la censure

Le projet de loi C-11 – « la Loi sur la diffusion continue en ligne » est le type de législation qui survient lorsqu'un gouvernement estime qu'il peut agir impunément et lorsque nos élus ont l’impression qu’ils ne sont plus responsables et redevables envers la population canadienne.

Le danger du projet de loi C-11 découle du fait qu'il confère au gouvernement la capacité d'utiliser la technologie comme moyen de contrôle social. Il permet aux algorithmes contrôlés par l’État de décider ce que vous pouvez voir et quelles vidéos et sources sont « légitimes ». Dans ce cas, le gouvernement n’émet pas de proclamation ou d’obligation pour appliquer des sanctions lorsque vous ne vous y conformez pas. Il peut simplement utiliser la technologie pour contrôler et détecter ce que vous êtes autorisé à voir en ligne.

Le projet de loi C-11 est dangereux en soi, mais c'est aussi un précédent pour un gouvernement qui souhaite étendre cette forme de contrôle technocratique à des domaines dépassant le contenu en ligne. Il pose les jalons et forme un terrain d’essai afin d’utiliser   l'intelligence artificielle et les algorithmes pour contrôler les masses.

Le projet de loi C-11 est le premier pas dans la trajectoire du contrôle technocratique, et nous devons y mettre un terme.

Le projet de loi C-11 existe parce que nous avons permis à cette coalition libérale-néo-démocrate, ainsi qu'à des médias entièrement à la solde du gouvernement, de perpétrer les atteintes les plus flagrantes à notre liberté. Nous nous trouvons maintenant avec cette atrocité de projet de loi parce que nous avons un gouvernement qui estime avoir le droit de vous dire quoi penser et ce que vous pouvez dire, et ce, même si ceux et celles qui en font partie ne répondent pas à des questions simples pendant la période des questions et en comité parlementaire, alors qu'ils déploient des efforts pour éviter l’imputabilité parlementaire et publique.

En leur permettant de nous faire taire sur tant de sujets sur la place publique, nous avons déjà cédé le contrôle de nos paroles. Lorsque nous acceptons la trame narrative selon laquelle certains débats sont « clos », nous acceptons la prémisse qu’ils défendent selon laquelle il y a des sujets et des idées qui ne devraient jamais être abordés et que quelqu'un d'autre peut prendre cette décision à notre place.

Ils étendent donc maintenant leur pouvoir. Ils veulent s’ingérer dans nos foyers pour dicter ce que nous pouvons voir et s'assurer que cela correspond à ce qu'ils croient.

Ils ont rencontré un tel succès lorsqu’ils ont dit aux Canadiens qui détester, quoi célébrer, quand et comment nous sommes autorisés à être en deuil, qu'ils passent maintenant à l’étape suivante pour tenter de contrôler ce que nous pouvons voir – sans compter ce que nous pouvons dire.

En tant que conservatrice, je ne veux pas que des lois additionnelles soient ajoutées pour lutter pour la liberté d'expression. La Charte protège déjà ce droit. Un gouvernement que je dirigerai abrogera C-11 et toute autre mesure mise en place par les libéraux pour essayer de contrôler notre façon de penser et nos propos, laissant ainsi les Canadiens profiter du plein exercice des libertés qui existent déjà dans notre Charte.

Aucune nouvelle loi ne rétablira le respect de la Charte. Nous avons plutôt besoin d'un changement dans la culture gouvernementale. Nous devons revenir à un gouvernement qui répond aux questions, qui fait preuve d’honnêteté et de responsabilité et qui respecte les fondements de la liberté sur lesquels ce pays a été bâti.

En tant que première ministre, je promets de répondre honnêtement aux questions. J’en ai d’ailleurs fait la démonstration dans chacune de mes entrevues avec les médias et dans chaque séance de questions-réponses auxquelles j’ai participé à travers le pays en compagnie des membres de notre parti.

Je rétablirai une culture de respect envers notre constitution, notre Charte et l’inaliénable don de liberté dont nous bénéficions.

M'aiderez-vous à bâtir ce genre de gouvernement?

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